DIOGÈNE LAËRCE

CRITON (Socrate et ses disciples)

Traduction Robert Genaille, 1933

Criton[1] d’Athènes fut un des plus attachés à Socrate. Il était si attentif à le servir qu’il ne le laissa jamais manquer de rien. Ses fils furent aussi auditeurs de Socrate : Critobule, Hermogène, Epigène, Ctésippe. Ce Criton écrivit dix-sept dialogues rassemblés en un seul livre et dont les titres sont les suivants : Que la science ne donne pas la vertu, sur l’ambition, le convenable ou le politique, sur le beau, sur la méchanceté, sur le bon ordre des choses, sur la Loi, sur le Divin, sur les Arts, sur les Entretiens, sur la Sagesse, Protagoras ou le Politique, sur les Lettres, sur la Poésie (sur le beau), sur l’Enseignement, sur la Connaissance ou la science, sur le Savoir.


[1] Disciple de Socrate, il le répète sans originalité. Il a fourni à Platon le titre d’un de ses premiers dialogues.