Criton[1] d’Athènes
fut un des plus attachés à Socrate. Il était si attentif à le servir
qu’il ne le laissa jamais manquer de rien. Ses fils furent aussi auditeurs
de Socrate : Critobule, Hermogène, Epigène, Ctésippe. Ce Criton écrivit
dix-sept dialogues rassemblés en un seul livre et dont les titres sont
les suivants : Que la science ne donne pas la vertu, sur l’ambition,
le convenable ou le politique, sur le beau, sur la méchanceté, sur
le bon ordre des choses, sur la Loi, sur le Divin, sur les Arts, sur
les Entretiens, sur la Sagesse, Protagoras ou le Politique, sur les
Lettres, sur la Poésie (sur le beau), sur l’Enseignement, sur
la Connaissance ou la science, sur le Savoir.